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BILAN DE COMPÉTENCES NON-CONVENTIONNEL SPÉCIALISÉ POUR LES FEMMES ET LES PROFILS ATYPIQUES                 

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3 biais cognitifs qui vous font prendre de mauvaises décisions professionnelles

Vous avez envie de changement mais quelque chose vous retient ?

C’est sûrement votre cerveau ! 

Vous pensez que votre cerveau vous aide à prendre de bonnes décisions, mais dans de nombreuses situations, il n’agit pas vraiment dans votre intérêt, au contraire. En effet, de nombreux biais cognitifs polluent constamment nos prises de décision. Évidemment, cela s’applique également sur vos prises de décision professionnelles !

Alors, quels sont les biais cognitifs les plus présents et comment les dépasser pour prendre de meilleures décisions professionnelles ?

L'escalade d'engagement

L’explication : 

L’escalade d’engagement représente la poursuite irrationnelle d’une décision en raison de l’investissement déjà engagé. En bref, plus vous avez investi votre temps, votre argent et votre énergie dans une situation, plus vous aurez envie de la poursuivre. C’est ce qu’il se passe quand on se dit “j’ai fait des études dans tel domaine, donc il faut que je continue dans ce même secteur pour rentabiliser les années passées à obtenir le diplôme”.

Le problème : 

Ce biais peut vous faire perdre énormément de temps, d’argent et d’énergie car il vous fait entretenir des situations UNIQUEMENT parce que vous êtes dans une logique de rentabilisation des efforts passés. Or, si une situation vous rend malheureux·se, autant y couper court le plus tôt possible, plutôt que de continuer à l’entretenir.

La solution : 

C’est difficile à faire, mais quand vous prenez une décision pour votre vie future, essayez de penser uniquement à ce que vous voulez pour votre futur. Ce que vous avez fait dans votre passé ne devrait pas rentrer en compte dans ces décisions, même si vous avez dépensé beaucoup d’argent, de temps et d’énergie.

L'aversion à la perte

L’explication : 

Entretenu par ce fameux dicton “on sait ce qu’on perd, mais on ne sait pas ce qu’on gagne”, le phénomène d’aversion à la perte est la raison pour laquelle on a tendance à ressentir beaucoup plus de peur à l’idée de perdre quelque chose que de motivation à l’idée de gagner autre chose. Par exemple, si vous envisagez de quitter votre poste, vous allez bien plus prendre en compte le fait que vous allez perdre votre pause-café avec votre copine Sophie plutôt que le fait que vous pourriez probablement faire de nouvelles rencontres très épanouissantes. 

Le problème : 

En vous focalisant sur ce que vous pouvez perdre, vous minimisez les gains et bénéfices potentiels de votre changement de métier ou de poste. Résultat : vous faites une évaluation non représentative du changement et vous prenez souvent une décision qui entretient votre situation actuelle.

La solution : 

Demandez-vous sérieusement ce que vous pourriez gagner grâce à ce changement de métier ou de poste (salaire, avantages, réseau, apprentissages, équilibre vie pro – vie perso, santé mentale, épanouissement, etc.) et considérez ces points au même niveau que ce que vous pourrez probablement perdre. Interrogez-vous également sur ce que vous pouvez mettre en place pour retrouver ce que vous vous apprêtez à perdre (peut-être pouvez-vous organiser les cafés que vous preniez avec votre copine Sophie à l’extérieur du temps de travail, de ce fait, vous ne les “perdrez” pas ?).

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Le biais de confirmation

L’explication : 

Ce biais nous fait privilégier les informations qui confirment nos croyances existantes, tout en écartant celles qui remettraient en question ces croyances. Par exemple, si vous avez grandi avec la croyance que le monde du travail est difficile et que la souffrance en fait naturellement partie, vous allez garder en tête les mots maltraitants de votre manager (et les trouver acceptables !) et oublier que vos amis ont dénoncé l’environnement toxique dont vous souffrez au quotidien. Vous pourrez également trouver une sorte de légitimité ou de valorisation à souffrir au travail, et à l’inverse, vous pourrez ressentir un syndrome de l’imposteur si vous ne rencontrez pas de difficulté. 

Le problème :

En écartant toute information qui remettrait en question votre système de pensée actuel, vous allez probablement rester à l’intérieur de ce système. S’il est maltraitant ou dysfonctionnel, vous aurez tendance à l’entretenir (c’est ce qu’on appelle le déni) jusqu’au jour où vous exploserez en plein vol. 

La solution : 

Même si c’est dérangeant et difficile à faire, essayez de regarder au-delà de ce que vous vivez, de questionner des personnes différentes de vous et de vous ouvrir à la remise en question. Considérez le point de vue des autres au moins autant que le vôtre.

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