Quoique vous fassiez, vous culpabilisez.
Vous travaillez beaucoup et vous culpabilisez de ne pas vous occuper assez de vos proches ou de vos amis.
Vous passez beaucoup de temps en dehors du boulot et vous culpabilisez de laisser vos collègues se débrouiller tout seuls.
Vous êtes au chômage et vous culpabilisez d’être inactif·ve.
Résultat : la culpabilité régit votre vie professionnelle et impacte largement votre équilibre et votre moral. Vous savez que ce n’est pas viable, mais vous ne savez pas quoi faire à ce sujet.
Voici 3 situations dans lesquelles vous ne devriez pas laisser la culpabilité prendre le dessus 😊
Quand vous vous reposez, vous ne faites pas rien !
Si vous faites partie de celles et ceux qui culpabilisent facilement, toute activité qui consiste à prendre du repos ou du temps pour vous amène un sentiment de culpabilité. Comme si vous deviez tout le temps être en état de productivité.
Cette injonction à la performance et à la productivité vient souvent de l’enfance, une période pendant laquelle on a pu vous répéter des phrases telles que : “le travail, c’est la santé” ou encore “le temps, c’est de l’argent”.
Il est temps d’apprendre à vous reposer et à accepter les moments de non productivité. Souvenez-vous que même les sportifs de haut niveau incluent des temps de repos (indispensables à la récupération musculaire !) dans leur planning d’entraînement.
Autorisez-vous des moments de pause car votre vie est un marathon, pas un sprint. Vous devez donc penser long terme. Votre rythme actuel est-il tenable sur le long terme ? Votre niveau de productivité vaut-il les sacrifices que vous faites pour le maintenir ? Quelles sont vos priorités de vie ?
Le chômage est un droit, pas une honte
Le chômage est extrêmement difficile à vivre pour nombre d’entre nous. En effet, il peut créer un sentiment d’isolement et d’exclusion du monde professionnel, un comportement de procrastination, une perte de confiance en soi, etc.
Mais surtout : il peut générer de la culpabilité et de la difficulté à accepter d’être inactif·ve dans une société d’actif·ves qui travaillent pour nous entretenir.
Souvenez-vous que le chômage est là pour une raison : vous accompagner dans une phase d’entre deux jobs pour que vous puissiez vous former, candidater à des postes, reprendre vos forces suite à une fin de contrat, réfléchir à votre projet professionnel ou encore lancer votre projet entrepreneurial. Si vous êtes en train de faire l’une de ces cinq actions, alors vous n’avez aucune raison de culpabiliser. Vous faites exactement ce pour quoi le chômage est prévu !
Attention au syndrome du sauveur !
La frontière entre conscience professionnelle et syndrome du sauveur est fine.
Restez-vous plus tard au boulot parce que vous devez gérer une urgence ou parce que vous pensez que vous êtes LA personne de la situation et que si vous n’aidez pas, il y aura de terribles conséquences ?
Si vous ressentez souvent l’envie de “sauver” vos collègues ou votre structure et que vous culpabilisez quand vous ne le faites pas, vous souffrez probablement du syndrome du sauveur. Beaucoup de pratiques abusives en entreprise ciblent les employé·es qui en souffrent car les managers savent que ce sont des personnes qui sont prêtes à se plier en quatre pour les autres et à prendre en charge bien plus qu’elles ne le devraient.
Si c’est votre cas, il est important d’en prendre conscience pour apprendre à dire non et à laisser les autres se débrouiller sans vous. Vos missions et vos responsabilités sont inscrites dans votre contrat de travail. Attention à ne pas sortir de ce cadre !
Déléguer des tâches, responsabiliser les autres et poser vos limites au travail est indispensable pour développer une attitude plus saine et vous défaire de la culpabilité.
