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BILAN DE COMPÉTENCES NON-CONVENTIONNEL SPÉCIALISÉ POUR LES FEMMES ET LES PROFILS ATYPIQUES                 

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BILAN DE COMPÉTENCES NON-CONVENTIONNEL SPÉCIALISÉ POUR LES FEMMES ET LES PROFILS ATYPIQUES                        

8 mars 2025 : il reste encore beaucoup de taf

Sérieux, à l’approche du 8 mars, tous les ans c’est la même chose. “Bonne journée de la femme” par ci, une rose par là. Coucou les débats lourdingues dans lesquels on va se retrouver – “Et pourquoi la journée de l’homme n’existe pas ?”, “Aujourd’hui, vous pouvez travailler comme nous, pourquoi vous vous plaignez ?”. 

J’ai beau expliquer à mon oncle chaque fois que “ce n’est pas la journée de la femme, mais bien la journée internationale des droits des femmes et des minorités de genre”, je m’épuise et on continue à me regarder avec un œil de travers. 

Ok, les choses ont un peu changé : Kyan Khojandi se remet en question dans Bref.2, certaines personnes ayant des positions dominantes commencent à parler de leurs émotions, et mon père débarrasse la table à Noël. Wouhou. Si l’année 2024 aura été celle qui a permis à la honte de changer de camp et d’inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution française, le chemin est encore long pour atteindre l’égalité des droits et de traitement. 

Contrairement à beaucoup de gourous issus du milieu du développement personnel, je ne crois pas au célèbre dicton “quand on veut, on peut !”, car le monde est résolument encore trop hiérarchique et que même en y mettant les plus grands efforts du monde, certaines places et situations nous sont aujourd’hui encore inaccessibles. 

Étant en contact régulier avec des femmes de tous les âges et de tous les milieux, je peux vous dire que nous sommes encore nombreuses en 2025 à être oppressées, maltraitées ou à subir les effets néfastes du patriarcat. Voici quelques extraits de leurs témoignages : 

“La crèche m’appelle toujours à moi plutôt qu’à mon conjoint pour aller chercher notre enfant malade.”

“Mon collègue me fait tous les jours des remarques sur ma tenue. Mon boss me dit que ma “jupe c’est un appel au viol” en rigolant.”

“On m’a mise au placard au retour de mon congé maternité : mon patron a cherché à me remplacer et a dit à mes collègues “elle ne reviendra sûrement pas après son congé maternité” sans me consulter à ce sujet.”

“J’ai eu moins de 200€ d’augmentation en 10 ans alors qu’on me félicite pour mon travail et ma dévotion, et le nouveau venu au même poste est payé plus que moi.” 

“On n’écoute jamais mes idées en réunion, on me coupe la parole sans cesse. Mon client s’est adressé à mon alternant plutôt qu’à moi parce que c’est un homme.”

“Sur un chantier où je devais aider, je ne pouvais pas toucher à un marteau parce que je risquais de m’abîmer.”

“Mon collègue qui se croit déconstruit se permet de me poser des questions intimes, et de me mansplainer sur le féminisme ou ne respecte pas les espaces de non-mixité.”

“Ça arrive souvent que des hommes (clients ou personnes complètement extérieures) se sentent légitimes de m’expliquer comment faire mon travail alors que je suis experte dedans.”

“Quand je dis à mon manager que je ne veux plus entendre de remarques sexistes il m’a argumenté qu’on exagère et que “quand même il y a des féministes qui sont extrémistes.”

Et j’en passe ! 

Comme vous le voyez, la lutte est loin d’être terminée. Mais la lutte fonctionne et nous avons raison de continuer à nous battre. Les victoires d’aujourd’hui sont les résultats des luttes passées, et les victoires de demain seront les résultats des luttes d’aujourd’hui. Les féministes du XIXe siècle (et même avant) se sont battues sans ne rien voir changer pendant de nombreuses années, et pourtant, ce sont elles qui ont posé les premières pierres des avancées récentes. C’est justement Victoire Tuaillon qui conclut le dernier podcast de Vivons Heureux avant la fin du monde en expliquant qu’on peut dézoomer chronologiquement et penser que nos efforts d’aujourd’hui bénéficieront aux prochaines générations. Et ça, ça redonne espoir !

Alors, que pouvons-nous faire ? 

On peut donner à des associations, chanter, sensibiliser, soutenir, se réunir en mixité choisie pour réfléchir à des plans d’action, faire des actions de micro-féminisme, voter, se lancer en politique, faire du théâtre forum, s’entraîner à mieux réagir, défendre d’autres femmes, faire des stages d’auto-défense, militer, entreprendre, lancer des associations, s’exprimer sur une scène ouverte, faire bouger les choses au sein de notre entreprise, de notre famille, de notre couple, de nos groupes d’ami·e·s, faire changer petit à petit les mentalités autour de nous. 

Faites ce qui vous correspond le mieux, tout en vous autorisant les émotions qui vous accompagnent : tristesse, colère, déception, etc. Elles sont tout à fait normales et naturelles, ce n’est pas un sujet facile ! 

En tout cas, rappelez-vous que nous sommes nombreux·ses à vouloir que les choses changent. Nous sommes avant tout, ensemble.

Sur ce, je vous dis à samedi 💜

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