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Le syndrome de l’imposteur touche-t-il plus les indépendant·e·s ?

Depuis que j’accompagne les femmes dans leur projet de reconversion professionnelle, je me suis rendu compte combien le syndrome d’imposture était présent chez elles. Et d’autant plus chez celles qui souhaitent se lancer en tant qu’indépendantes.

Lorsque l’on travaille à son compte, le syndrome de l’imposteur peut devenir un vrai frein au développement de son activité

Pour en savoir plus sur ce qu’est exactement le syndrome d’imposture, savoir si vous en souffrez, je vous invite à relire mon article “Syndrome de l’imposteur, comment le repérer.”

Le syndrome de l’imposteur touche-t-il plus les indépendant·e·s ?

1. Pourquoi le syndrome de l’imposteur est-il particulièrement présent chez les indépendant·e·s ?

Se lancer en tant qu’indépendant·e, c’est s’aventurer dans un monde inconnu. Et passer du salariat au monde des freelances peut faire (très) peur ! 

En effet, devenir indépendant·e, c’est perdre ses repères : il n’y a plus de marché du travail où vous pouvez répondre à des offres d’emploi, plus de point de validation personnelle comme les entretiens d’embauche ou les entretiens annuels. Et surtout, plus de grille de salaire qui définit la valeur de vos compétences et de votre temps. Vous n’avez plus de référentiel pour vous sentir légitime – ce qui ne veut pas dire que tous·tes les salarié·es se sentent légitimes, loin de là ! 

Si la perte de repères peut générer un sentiment d’illégitimité, un autre facteur entre en jeu. Les femmes que j’accompagne ont très souvent envie de se reconvertir vers les métiers du bien-être et/ou de l’accompagnement personnel : thérapeute, coach, naturopathe, sophrologue, formatrice. Le problème, c’est que toutes ces professions sont non réglementées. Elles ne requièrent pas de diplôme de référence pour pouvoir exercer. Là encore, il n’existe pas de référentiel commun ou tangible pour valider vos compétences. 

Or, être indépendant·e·s c’est endosser un rôle d’expert·e et se vendre comme tel. Difficile à faire avec des professions non réglementées, si l’on n’a pas confiance en soi et que seule l’expérience sert de référentiel de légitimité ! 

Tous ces éléments peuvent alimenter un syndrome d’imposture ; et si vous êtes une femme – fort probable si vous me lisez aujourd’hui – vous êtes d’autant plus exposée au syndrome d’imposture : je vous invite à comprendre pourquoi dans cet article et dans ce témoignage.

2. Pourquoi le syndrome de l’imposteur peut freiner le développement de votre activité en tant qu’indépendant·e ?

Devenir indépendant·e, c’est vendre son temps et son expertise. C’est fixer soi-même une valeur, un prix, à son temps et à ses compétences, ce qui peut être très déstabilisant lorsque l’on ne sait pas faire ou que l’on manque de confiance en soi.

J’ai aussi remarqué que le sentiment d’imposture pouvait être entretenu par un autre paramètre de la vie des indépendant·e·s : devoir convaincre tout le temps. En effet, les indépendant·e·s doivent démarcher régulièrement de nouveaux clients. Cette posture les pousse à devoir convaincre sans arrêt, à donner envie que l’on fasse appel à leurs services. C’est comme repartir de zéro à chaque fois. Cela peut générer un manque de confiance car rien n’est jamais acquis.

Le caractère éphémère des contrats peut aussi alimenter le syndrome d’imposture. A l’inverse d’un·e salarié·e qui doit convaincre lors de l’entretien d’embauche puis le temps de sa période d’essai, les indépendant·e·s ne peuvent pas se reposer sur leurs acquis : ils doivent veiller à la satisfaction perpétuelle de leurs clients, chercher à toujours mieux faire pour assurer la pérennité de leurs contrats. 

Le syndrome de l’imposteur chez les indépendant·e·s peut freiner le développement d’une activité pour 3 raisons :

  • sous-estimer sa valeur : en effet, lorsque l’on se sent illégitime, on a tendance à minimiser ses prix ou à minimiser le temps passé sur une tâche. Mais, ne pas se vendre au bon prix c’est prendre le risque de ne pas réussir à vivre de son activité.
  • éviter les opportunités : par manque de confiance en soi et à cause d’un sentiment d’illégitimité, on peut avoir peur de démarcher. Ainsi, le démarchage n’est pas appréhendé comme une succession d’opportunités mais une série d’épreuves qui validera (ou non) votre valeur.
  • mal présenter son offre et minimiser son impact : lorsque l’on se sent illégitime, difficile de se placer en tant qu’expert·e. Je vois souvent des indépendant·e·s qui minimisent leur offre ou l’impact que leur travail pourrait apporter à leur client. Très souvent, cette attitude conduit aussi à se brader.

Vous l’aurez compris, le syndrome de l’imposteur et le statut d’indépendant·e sont étroitement liés. L’un peut alimenter l’autre et inversement. Heureusement, j’ai quelques conseils à vous donner…

Le syndrome de l’imposteur touche-t-il plus les indépendant·e·s ?

3. Quelques conseils si vous êtes indépendant·e et que vous ressentez un syndrome de l’imposteur.

Le premier conseil que je vous donnerai est simple : arrêtez de vous sous-vendre. En effet, si vous persistez à vous sous-vendre, vous ne créerez pas l’opportunité qu’une personne valide que vous valez plus. Et donc, vous continuerez à vous brader. En d’autres termes : la seule manière de vous sentir légitime, c’est qu’un·e client·e accepte de vous payer au juste prix ! Regardez le prix de la concurrence sur le marché et alignez-vous. Et si vous avez tendance à sous-estimer la valeur de votre temps et de votre expertise, augmentez vos prix et voyez ce qu’il se passe…

D’autre part, j’aimerais vous rappeler que la valeur que vous vous donnez n’est pas liée à vous mais à votre client. C’est le principe même du commerce : un prix est fixé en fonction d’une valeur, elle-même fixée en fonction d’une cible donnée.
Si vous restez dans votre prisme, vous trouverez toujours que vos tarifs sont trop élevés. Changez de perspective et demandez-vous ce que apportez à votre client : le temps que vous lui faites gagner, les tâches que vous assumez… Combien est-il prêt à payer pour ne pas que cela lui incombe ? C’est en vous posant les bonnes questions de la bonne manière que vous parviendrez à fixer la valeur de votre temps et de vos compétences.  

C’est aussi grâce à ces questions que vous pourrez rôder votre argumentation et convaincre vos client·es de votre utilité. Et si vous avez tendance à faiblir dans les négociations de prix, fixez-vous une limite : gardez en tête un tarif en-deçà duquel vous ne souhaitez pas accepter l’offre. 

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