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Votre bilan de compétences 
non-conventionnel
Spécialisé pour les femmes 
et profils atypiques
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Créer un collectif de freelances pour vivre l’indépendance sans se sentir isolé·e

Après plusieurs années dans le monde de la communication digitale, Cécile a senti qu’elle était arrivée au bout du chemin. Au bout de sa vie de salariée.

Tiraillée entre un fort besoin de liberté et d’indépendance et la peur de se lancer en freelance, Cécile a su créer un environnement de travail hybride : un collectif. Le moyen idéal de préserver son indépendance tout en gardant la dynamique d’une équipe.

La communication, ce n’est pas une voie dans laquelle on s’engage par pression sociale !

J’ai toujours fait mes choix professionnels en pleine conscience et sans pression extérieure. Un vrai luxe ! Dès mon année de première, je choisis de faire des études de communication. Pour beaucoup, c’est une voie de garage ; moi, je sais que c’est le métier que j’ai envie d’exercer et, sans me poser aucune question, je choisis un bac STG. Tout au long de mes études, que je réussis brillamment, je me sens absolument à ma place. 

Une fois mon bac en poche, j’essaie d’ajouter à ma formation une dimension culturelle. J’aime l’aspect social, le monde de l’événementiel et les enjeux sous-jacents au branding pour promouvoir la culture. Malgré tout, je sens vite que le domaine n’est pas très porteur, que la concurrence est très forte dans ce microcosme parisien assez fermé. J’entends cette petite voix au fond de moi qui me pousse à faire quelque chose de plus basique. Et je l’écoute. 

Lors de ma Licence en communication, j’effectue un stage dans une radio et mon maître de stage me dit que l’avenir de la communication, c’est le web. Ça fait tilt dans mon cerveau. Je creuse un peu et je me lance : je trouve une formation dédiée au web à Toulouse pour devenir webmaster et je m’éclate ! J’apprends à coder, à communiquer sur le web et je rencontre des personnes très inspirantes. Je crois d’ailleurs que c’est surtout ça que j’aime dans la communication : l’ouverture d’esprit, les rencontres qui sculptent petit à petit un chemin qui me correspond bien.

Tant que j’apprends, je reste.

A la fin de ma Licence, je décroche un CDI dans une grosse banque. À ce moment-là, le monde se digitalise, un vent de nouveauté souffle dans le domaine de la communication et on fait de la place aux jeunes, aux idées nouvelles. Mon métier prend tout son sens. On me confie de belles missions, des projets porteurs et très intéressants. J’ai la confiance de ma hiérarchie et je parviens à développer mon périmètre d’action.  

Malgré tout, je sens un énorme décalage entre le monde de la banque et la personne que je suis. Je me rends très vite compte que mon profil, ma manière de penser sont en désaccord avec cet univers rigide, hiérarchisé, codifié. Je peux me plier mais je sais que ne rentrerai jamais totalement dans les cases.

Je me fixe alors une ligne de conduite : “tant que j’apprends, je reste”. Je suis fraîchement diplômée, je suis en pleine construction de ma vie professionnelle et il me semble important de privilégier l’expérience et l’apprentissage.

Les femmes et le bien-être au travail

Cinq ans plus tard, j’ai besoin de renouveau.

Au sein de la banque, je change de poste tous les ans et demi. Webmaster puis chargée de communication digitale puis chargée de communication 360. À chaque fois, ces postes sont une nouvelle opportunité d’apprendre, d’ajouter des cordes à mon arc et de mener à bien des projets où l’on me donne véritablement ma chance. Seulement voilà, au bout de cinq ans, je sens que j’ai fait le tour du domaine dans lequel j’évolue. Je trouve mes missions redondantes, je ne vois plus de fun dans mon métier et je n’ai plus le sentiment d’apprendre. Ma ligne de conduite ne tient plus ; il est temps que je change.

Commencent alors de longues heures de questionnement. Je suis confrontée à de nombreux dilemmes. J’ai envie d’avoir de nouvelles expériences mais je veux conserver mon confort financier. Je m’ennuie dans mon métier mais n’envisage pas de quitter le monde de la communication. Pendant un an, je suis tiraillée, j’ai envie de me taper la tête contre les murs car je suis au bout du chemin et j’ai besoin de me réinventer. Mais je ne sais pas où aller. Je me sens perdue, démunie. Je n’arrive pas à prendre de recul. C’est le trou noir.

Le bilan de compétences me sort enfin du trou noir

En parallèle, le COVID ralentit les activités et le télétravail accélère ma prise de décision quant au changement professionnel nécessaire à opérer. Je m’inscris à un événement Facebook de recherche de formation. C’est par ce biais-là que Roxane, la fondatrice de Misfit, alors en pleine construction de Misfit, me contacte. Au début, je suis assez sceptique. Beaucoup de personnes autour de moi ont réalisé des bilans de compétences mais ont été déçus de l’expérience. Ils n’ont pas trouvé les réponses à leurs questions. Malgré mes freins, je me lance. Le premier échange avec Roxane est très chouette et je suis convaincue que c’est la voie à suivre pour me réinventer. 

Je commence mon bilan en octobre 2020 alors que je suis encore en poste. Je n’ai aucune piste mais grâce à Misfit et au bilan de compétences non conventionnel proposé je me pose les bonnes questions et je trouve petit à petit ma voie. Je comprends que j’ai besoin d’indépendance, que le freelancing en communication représente de réelles opportunités et que je pourrai capitaliser sur mes acquis. 

Quelques mois plus tard, alors que le bilan touche à sa fin, je me pacse et je démissionne pour rapprochement avec conjoint. Cette démarche me permet de prétendre au chômage et de lancer sereinement ma nouvelle activité en tant que freelance. Je quitte Toulouse et je m’installe à Biarritz, ma ville natale.

Le collectif comme rempart à la solitude du freelancing

Au moment de me lancer, je me sens dans une impasse. Le modèle d’activité que j’ai en tête n’existe pas sur le marché : j’ai besoin d’indépendance et de travailler pour mes idées mais être seule me fait peur. Je sais que j’ai besoin d’une équipe, que c’est un véritable moteur pour moi. J’en parle autour de moi, notamment avec mes amies d’enfance elles aussi freelances. La crise sanitaire a bien entamé leur moral et elles aussi ont envie de retrouver l’énergie d’une équipe. 

Très vite, germe en nous l’idée de créer un collectif de freelances pour créer une vraie synergie. Nous avons des profils et des compétences très différentes mais un même besoin : se rassembler autour des valeurs de partage, de bienveillance et de protection. Pour moi, le collectif est avant tout un rempart contre moi-même. Je n’ai jamais été confrontée à des problématiques telles que le syndrome de l’imposteur ou le manque de confiance en moi. En revanche, j’ai peur de travailler sans cadre. 

Je vois le freelancing comme un jeu d’équilibriste : savoir doser entre trop se donner et pas assez. Au début, je culpabilise beaucoup de ne pas travailler autant qu’avant et le collectif m’aide à me détacher de ce conditionnement d’employée habituée à travailler 8h par jour. De la même manière, lorsque l’une d’entre nous travaille trop et met en danger son équilibre vie pro/vie perso, le collectif est là pour l’aider à lâcher prise. Ce rempart est très important pour moi et me permet de toujours mettre la liberté et l’épanouissement au cœur de ma vie professionnelle. 

Être freelance ne veut pas dire être isolé·e

Le Collectif Sauvage est toujours en construction. Aujourd’hui, nous sommes en train de recruter de nouveaux freelances. L’objectif de notre collectif est simple : chaque freelance donne 20% de son temps pour continuer d’apprendre, de s’acculturer sur les métiers de la communication. Et donner aux clients des solutions clef en main pour la réalisation de leurs projets. 

Le collectif pallie à l’isolement du freelance ; c’est la solution idéale pour se lancer tout en se sentant porté par l’énergie d’une équipe, pour prendre les meilleurs conseils autant sur la gestion des clients que les déclarations URSAFF. Le collectif permet selon moi de compenser les freins personnels tout en insufflant la juste dose de liberté et d’indépendance. 

Aujourd’hui, je mène mes deux activités en parallèle : le lancement de mon activité en tant que freelance dans la communication digitale et le lancement du collectif. Je suis très fière d’avoir réussi à trouver un modèle d’entreprise hybride où le but final n’est pas le CA généré mais de répondre à un besoin essentiel des freelances. J’y ai, pour ma part, trouvé un parfait équilibre pour être épanouie, libre tout en me sentant en sécurité.

Etude de cas Cécile

Les 3 conseils de Cécile pour se lancer dans l’aventure du freelancing

  • Ecouter sa petite voix. Une fois les grands questionnements passés, il faut apprendre à lui laisser de la place. Je suis convaincue que cette petite voix nous guide vers le chemin de la sérénité et de l’épanouissement.

  • S’entourer et rencontrer le plus de personnes possible dans le métier que l’on veut exercer. Après le bilan, j’ai recontacté des intervenants de formations, des profils différents sur LinkedIn. J’ai constaté que ces personnes pouvaient m’apporter beaucoup et qu’elles avaient toutes du temps et l’envie de partager leur parcours.

  • S’apporter de la douceur, écouter son rythme et dédramatiser. C’est le meilleur moyen de créer un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle selon ses envies et ses exigences. Le tout sans jugement ni culpabilité ! 

Ce qu’on peut retenir du parcours de Cécile, par Roxane Régnier, fondatrice de Misfit :

  • Freelancing ne veut pas forcément dire travailler seul·e ! La plus grande peur rapportée quand on considère à se lancer en tant que freelance est la peur de la solitude. L’histoire de Cécile nous montre qu’il y a des solutions pour allier indépendance et collectif !

  • Un métier peut s’exercer de différentes façons ! Vous pouvez parfois vous sentir mal dans votre job pour des raisons de contexte ou de format de travail, sans que les tâches ni l’objet de votre travail soit un poids pour vous. La bonne manière de procéder est alors de penser “réinvention” de votre travail, plutôt que reconversion.

L’histoire de Cécile vous donne envie de changer de vie ? 

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