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Devenir psychologue à 30 ans : l’histoire de ma reconversion

 Émilie est aujourd’hui en M1 de psychologie clinique et s’apprête à devenir psychologue clinicienne. Avant de se décider à reprendre ses études, Emilie était salariée en marketing & achats.

Elle a passé plusieurs années à mûrir son projet pour finalement planifier sa reprise d’études. Retrouvez ci-dessous l’histoire de sa reconversion en psychologie !

Rattrapée à 30 ans par un rêve d’enfance

Devenir psychologue, c’est une idée qui me trottait dans la tête depuis plusieurs années, une passion que je nourrissais un peu secrètement, en sourdine. Au moment d’aller en études supérieures, j’ai opté pour un choix “raisonné” et me suis dirigée vers une école de commerce, puis le marketing.

Étudier la psycho m’a rattrapée plus tard, alors que je m’ennuyais dans mon travail. Plusieurs personnes de mon entourage m’ont confié qu’elles me verraient bien dans la profession de psychologue !

J’ai alors commencé à considérer une reconversion mais j’avais un blocage : passé 30 ans, je ne me voyais pas reprendre des études pendant 5 ans et je ne me projetais pas dans une baisse de salaire.

Rétroplanning et approche pragmatique m’ont rassurée

Comme je ne pouvais me sortir cette idée de la tête, j’ai décidé de me faire accompagner par une spécialiste de mon métier projeté, une psychologue clinicienne, pour savoir si à travers ce souhait j’étais en train de fuir un job que je n’aimais pas ou si j’étais en train de toucher du doigt les signes d’une vraie vocation.

Lors de cet accompagnement, j’ai commencé par revoir mon mode de vie et je me suis rendu compte que je pouvais largement vivre avec moins. J’ai aussi fait beaucoup de renforcement positif en me disant que si j’avais réussi dans ma première partie de carrière il n’y avait aucune raison pour que j’échoue dans une deuxième.

J’ai aussi compris que cette situation était réversible, et qu’avec mon diplôme et mes 10 ans d’expérience dans le marketing, j’avais des appuis solides pour retrouver un job financièrement confortable si le besoin s’en faisait ressentir.

Concernant la durée des études, j’ai fait un travail de planification pour trouver la manière dont j’allais m’y prendre pour financer ma reprise d’études. J’ai commencé par prendre contact avec d’autres personnes qui avaient effectué la même démarche et j’ai recherché une fac qui proposait des cours à distance.

Je me suis alors rendu compte que je pouvais faire les deux premières années de licence en gardant mon job à côté et que je ne devrais arrêter de travailler dans ce travail seulement la 3ème année, car la charge de travail augmentait drastiquement. Ce travail de planification m’a beaucoup rassurée et m’a permis de dédramatiser cette reconversion : ce n’était finalement pas 5 années complètes de retour sur les bancs d’école.

Je me suis aussi attachée à réunir toutes les conditions que je jugeais nécessaires à ma reconversion : rupture conventionnelle promise par mon employeur, stabilité du logement, le soutien de mes proches et de mon conjoint, avoir un peu d’argent de côté en plus car “on ne sait jamais”, et l’assurance d’avoir un boulot à la fin (j’ai interrogé de nombreux psychologues pour être sûre qu’il y avait de la place sur marché).

Comment me faire recaler de la fac m’a confortée dans mon projet

Après avoir pleinement mûri ma réflexion je n’avais plus de doutes et en 2016 j’avais pris ma décision : j’allais devenir psychologue. Je candidate donc à la fac que j’avais choisie et là, je me suis rendu compte que les inscriptions étaient terminées pour l’année universitaire à venir. J’ai interprété cela comme un signe qui me disait que “je n’avais pas fait les choses efficacement, que je devais assumer beaucoup plus ma décision”. Cet épisode m’a confortée dans ma décision et m’a fait prendre du recul : cette formation, je voulais vraiment la faire. J’ai donc redoublé d’efforts et j’ai pris un an pour me préparer et lire des tonnes de bouquins sur la psychologie.

Reprendre ses études et travailler, c’est possible avec une organisation optimale !

L’année suivante je commençais donc la L1 et je jonglais entre mon job et ma vie d’étudiante. J’ai gardé mon travail dans le domaine du marketing / achats à temps plein pendant deux ans. J’étudiais le soir et le samedi. Cette organisation est possible si on étudie avec constance, chaque jour et que son travail n’est pas trop prenant psychiquement ou physiquement.

En 3ème année de licence, la charge de travail s’est accélérée. J’avais besoin d’un travail qui me laisserait plus de flexibilité dans mon organisation hebdomadaire et surtout, plus proche de mon futur métier. Je me suis donc formée pour devenir consultante indépendante en bilan de compétences et j’ai quitté mon précédent métier.

Aujourd’hui, j’approche de mon but, les deux dernières années sont plus professionnalisantes, ma vie professionnelle se confond beaucoup avec mes études, les deux se nourrissent mutuellement.

Je voudrais dire aux personnes qui hésitent à reprendre des études longues que c’est une décision à prendre avec beaucoup de réflexion, mais, une fois votre choix opéré, sachez que ces années passent très vite, et que, finalement, ces années d’études permettent de forger votre future identité professionnelle de manière construite et progressive.

Ce qu'il faut retenir de l’histoire d’Emilie par Roxane Régnier, fondatrice de Misfit :

  • L’efficacité de se projeter de manière très pragmatique : Emilie a réussi à lever ses freins notamment en faisant un exercice très sérieux de planification. Ce travail lui a permis de créer une projection réaliste de la forme que sa vie pouvait prendre. Quand on étudie une piste professionnelle, il est important de ne pas tomber dans le piège de la projection psychologique “noircie” par ses croyances limitantes.
    En effet, il est facile d’envisager le pire et le fait de planifier précisément ce qu’il va se passer permet d’ajouter du réalisme et de dénoircir le scénario dans la plupart des cas. Alors n’hésitez pas à reprendre vos tableaux Excel pour faire ce fameux rétroplanning !

  • Reprise des études ne veut pas forcément dire cessation de l’activité professionnelle. On a souvent tendance à projeter ses premières impressions ou ses souvenirs sur des situations futures : si quand on avait 18 ans on était étudiante à temps plein, cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas des solutions pour combiner vie professionnelle et études quand on a la trentaine. Avec de l’expérience, on est souvent plus efficace dans notre apprentissage et on se dirigera aussi facilement vers des formations en distanciel ou avec des cours du soir.

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