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Youtubeuse, prof d’anglais et entrepreneure : pourquoi j’ai choisi d’être slasheuse et comment le devenir

Marion est professeure d’anglais dans une école post bac, mais pas que ! Elle est aussi Youtubeuse et plus connue sous le nom de Marion Blush, sa chaine Youtube à plus de 170k abonnés sur laquelle elle publie une nouvelle vidéo tous les lundis autour de divers sujets tels que le maquillage, la coiffure, la couture et plus récemment le tricot.

Marion est une vraie “slasheuse” : elle n’aime pas se contenter d’une seule activité professionnelle et jongle depuis 11 ans entre un job qui lui assure sa sécurité financière et sa chaine Youtube qu’elle a développée dans le but de partager ses passions.

Elle nous raconte avec beaucoup de pragmatisme comment avoir un side project en parallèle de son job contribue à son épanouissement professionnel, ce que ça requiert comme investissement, et ses conseils pour devenir une vraie slasheuse.

J’avais 28 ans quand j’ai lancé ma chaîne Youtube à côté de mon job

Tout a commencé en 2009 quand j’étais hôtesse d’accueil. J’avais alors 28 ans et les périodes d’activité sont très inégales dans ce job. Pendant une de mes heures les plus creuses, j’ai découvert Youtube et ses vidéos de maquillage. Ce milieu du make up m’a immédiatement fascinée et j’ai vite constaté qu’ il n’y avait que des chaînes en anglais. J’ai alors eu l’idée toute bête de partager en français ce que j’apprenais sur ces chaînes pour le rendre accessible aux françaises.

À l’époque, Youtube venait de se créer et il n’y avait pas encore d’approche commerciale sur la plateforme. C’était simplement un réseau de passionnés qui partageaient des vidéos sur ce qu’ils aimaient.

Pendant les 2 premières années de ma chaîne, je suis restée très discrète et ma famille n’était même pas au courant que je postais régulièrement. Je n’assumais pas à 100% le côté girly de partager des vidéos de maquillage, mais ce dont j’étais sûre, c’est que je le faisais par pure passion.

marion blush

La clé de la réussite de ce type de projet : le faire par passion plutôt qu’avec l’intention d’en tirer un salaire

Ce qui m’a permis de vraiment m’éclater dans ce projet, c’est de n’en jamais faire un plan de carrière. D’ailleurs, je n’ai pas vraiment cherché à développer ma chaîne et j’ai gagné mes abonnés de manière très naturelle et progressive. Je n’ai donc pas cherché spécifiquement à trouver des partenariats et à faire des vidéos sponsorisées, j’ai pu tourner ma chaîne autour de ce que j’aimais et je l’ai donc fait évoluer en accord avec ma personnalité et mes passions.

Avec le nombre de vues et d’abonnés qui augmentaient, j’ai progressivement commencé à toucher des revenus de la part de Youtube. Je me suis alors posé la question de la rendre encore plus profitable, mais la réponse a toujours été claire pour moi : j’ai la volonté que cette chaîne reste un plaisir à animer et surtout qu’elle reste naturelle et authentique. Je sais que m’y mettre à temps plein impliquerait de faire à des partenariats avec des marques qui ne me ressemblent pas et me rajouterait une pression qui m’empêcherait d’y prendre autant de plaisir. Et le problème avec ce genre d’activité c’est que ça repose entièrement sur une plateforme internet. Qui sait, peut-être que Youtube n’existera plus dans quelques années !

Youtube comme outil d’acceptation de soi

Ce que j’aime le plus avec le fait d’animer cette chaîne ? Les interactions avec la communauté sans aucun doute !

Aujourd’hui, si j’ai une question sur quoi que ce soit, je pose simplement la question à ma communauté et j’obtiens une réponse hyper complète de plusieurs sources complémentaires dans la journée, c’est génial ! Je considère aussi la communauté comme mon cercle de “copines” avec qui je peux partager mes passions couture et tricot. C’est pratique quand dans ton entourage proche personne n’apprécie vraiment ces sujets.

Au début, ça a réellement renforcé ma confiance en moi et m’a aidé à m’accepter. Quand on peut aujourd’hui voir que les réseaux sociaux peuvent avoir un impact négatif sur la confiance en soi, j’y ai vu dans mon cas que du positif, notamment sur des petits complexes physiques que j’avais et que ma communauté m’a aidé à dépasser. Parfois, s’exposer peut aussi créer une boucle de feedback positive et renforcer l’estime de soi. Si j’ai le bourdon, je me mets à filmer et je suis directement reboostée !

Aujourd’hui, je suis une vraie “slasheuse” et c’est ça que j’aime réellement

J’ai récemment lancé une troisième activité, le site Tricool sur lequel je vends des kits de tricot. Entre ce nouveau projet, ma chaine et mon métier de prof, ça commence à faire beaucoup mais je sais m’organiser ! Être prof, c’est génial quand on a un side project parce que ça permet d’avoir beaucoup de temps libre. Pour ma part je dédie une journée complète par semaine à ma chaîne donc c’est un énorme avantage.

Même si je pense que Tricool aurait le potentiel d’être une activité à plein temps, pour l’instant je préfère avoir plusieurs activités complémentaires. Ça m’apporte une vraie diversité, et je sais que quand une tâche m’ennuie je peux alterner avec quelque chose de complètement différent. Quand j’en ai marre de travailler sur internet et que je ressens un manque d’interactions sociales réelles, je sais que je peux voir mes élèves en présentiel rapidement, etc.

Finalement, avoir plusieurs casquettes ça permet de moins se lasser et de relativiser sur chaque activité !

Mes conseils pour lancer votre chaîne youtube en parallèle de votre job :

  • C’est en pratiquant qu’on s’améliore donc il faut bien commencer quelque part et accepter que ce ne soit pas parfait. Regardez mes vidéos d’il y a 11 ans : ce n’était pas la même qualité de montage que maintenant !
  • Il ne faut pas avoir peur d’avoir zéro vue : la magie des réseaux sociaux fait que tu as toujours une personne qui tombe sur ta vidéo.
  • Y aller progressivement : si vous avez peur, vous pouvez au début montrer la vidéo à un cercle d’amis proche ou à peu de personnes d’un groupe bien identifié, et petit à petit, quand vous vous sentez plus à l’aise la diffuser au plus grand nombre.
  • C’est un constat personnel, mais je vous conseille de ne pas tout miser sur Youtube pour générer votre salaire. Il faut aussi être réellement passionné par son sujet parce que ça prend tout de même beaucoup de temps et d’énergie. Ou alors, si vous décidez de vivre de votre chaîne, ayez un plan B : qu’est-ce que vous faites si Youtube meurt demain ?
  • Enfin, ayez conscience que c’est réellement possible de lancer sa chaîne avec RIEN. Pour ma part, je n’aime pas franchement prendre des risques donc j’ai bien étudié la question : vous pouvez tourner vos premières vidéos avec votre portable, prendre un statut d’auto-entrepreneur qui ne vous coûtera pas grand chose et bloquer les commentaires négatifs s’ils vous font peur.

Ce qu’on peut retenir de l’histoire de Marion :

Aujourd’hui, beaucoup de femmes pensent à lancer leur chaîne Youtube, leur podcast ou leur blog, et l’erreur est de penser que toutes les youtubeuses, blogueuses et podcasteuses le font à temps plein ! La réalité est que seul un très faible pourcentage gagne sa vie avec ce genre d’activité et que la grande majorité le font sur leur temps libre, en parallèle d’un job à temps plein.

En effet, le fait de lancer ce type d’activité en side project présente le majeur avantage de garder une sécurité financière et une stabilité de l’emploi. Rien ne vous empêche de réfléchir à vous mettre à temps plein dessus quand votre chaine, podcast ou blog décolle !

Dans l’histoire de Marion, nous abordons le thème de “slasheur” : c’est en effet un mode de travail de plus en plus répandu aujourd’hui. Qu’est-ce qu’un “slasheur”e exactement ? Les slasheurs sont des travailleurs qui ne se reconnaissent pas dans le choix d’une voie unique. Ils sont davantage généralistes et polyvalents que spécialistes d’un sujet. Et c’est tout à fait OK ! Nous ne sommes plus du tout à l’époque où nous devons nous cantonner à une seule activité professionnelle et avec internet, ça devient de plus en plus facile de jongler entre plusieurs activités. Si vous avez le sentiment de souhaiter mener plusieurs vies en parallèle, que vous focaliser sur une seule activité ne vous suffira jamais, alors rassurez-vous, vous êtes peut-être juste une “slasheuse” comme Marion.

Enfin, le dernier point qui me semble important dans l’histoire de Marion c’est de se rendre compte de l’impact positif de faire les choses avec passion. Ça peut sembler bateau, mais dans la vie, faire les choses avec passion attire les autres et la bienveillance. En effet la société aime les passionnés, et les passionnés attirent d’autres passionnés. Alors si vous êtes passionnée, il y a peu de chance que personne ne soit passionné par le même sujet que vous (surtout sur internet !), alors n’ayez pas peur de partager votre passion !

L’histoire de Marion vous donne envie de changer de vie ? 

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