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3 conseils pour arrêter de se surinvestir au travail

La semaine dernière, on vous dévoilait les chiffres de notre enquête sur le bien-être des femmes au travail. Parmi ces chiffres, il y en a un qui m’a particulièrement marquée : 47,1% des femmes se surinvestissent dans leur travail.

Si j’ai décidé de rebondir sur le sujet, c’est que je fais clairement partie de ces femmes-là. De celles qui se surinvestissent. Au point de s’oublier.

Aujourd’hui, je souhaite vous donner 3 conseils pour arrêter de vous surinvestir. Il est important de conscientiser cette tendance et de tout faire pour la prévenir. Car le surinvestissement professionnel peut conduire au burnout, sans que ce soit une stratégie vraiment efficace pour obtenir plus de reconnaissance ou la promotion que l’on convoite.

Créer de la distance

Le surinvestissement revient à gommer la limite entre votre vie professionnelle et votre vie personnelle. Petit à petit, le travail prend toute la place et ne vous laisse plus de temps de respiration.

Pour éviter de se retrouver dans cette situation, il est important de remettre chaque chose à sa place et de cloisonner sa vie professionnelle et sa vie personnelle. De créer de la distance entre les deux.

Cette distance peut être créée de différentes manières :

  • éviter de nouer des relations trop intimes avec ses collègues. En effet, dès lors que l’affect rentre en compte, il est plus difficile de faire la part de choses, de prendre de la distance avec des événements ou une situation délicate.
  • remettre son travail à la juste place. Et ne pas le voir comme une mission de vie. Un travail c’est avant tout un moyen de subvenir à vos besoins.
  • respecter des limites horaires. Cela permet d’éviter que le professionnel n’empiète sur les activités et le temps personnel. Pour respecter ces limites, on coupe son téléphone pro et ses notifications quand on quitte le boulot. Et on ne consulte pas ses mails ! Souvenez-vous que la majorité des tâches peuvent attendre le lendemain.
  • créer une limite géographique en évitant de travailler là où on vit. Si vous télétravaillez, vous pouvez par exemple rejoindre un espace de co-working. Cela vous permettra de mettre de la distance entre vos deux univers.

Lâcher la peur

On se surinvestit souvent parce qu’on a peur. Peur d’être licencié·ê, de perdre sa place, de ne pas mériter sa place… Ce mécanisme est aussi étroitement lié au syndrome de l’imposteur. On pense alors que donner beaucoup va nous permettre de trouver notre place. Il repose sur une idée totalement fausse qui revient à penser que plus on travaille, plus on est légitime. 

Pour se détacher de ces peurs, une solution peut être de créer l’échange avec votre service RH ou votre hiérarchie. Une discussion qui vous permettra d’identifier les critères qui vous rendent légitime à votre poste ou au poste que vous convoitez. Est-ce au nombre d’heures de présence ? À la quantité de travail abattue ? À la qualité de vos rendus ? 

Cet échange vous permettra de vous auto-évaluer selon le même prisme que celui utilisé par votre hiérarchie. Ainsi, vous retrouverez un sentiment de sécurité psychologique dans lequel la peur ne vous pousse pas à vous surinvestir. 

Comme souvent, pour contrôler ses peurs et les dépasser, rien de mieux que de nouer un dialogue avec la ou les personne·s qui créent cette peur chez vous.

Se rendre compte que l'on n'est pas indispensable

Lorsque l’on prend à cœur son travail et les responsabilités que l’on nous confie, on peut vite se sentir indispensable. 

Ce sentiment touchera particulièrement deux profils, qui auront une grande tendance au surinvestissement :

  • les personnes avec un réel besoin de performance et d’excellence
  • les personnes très empathiques et loyales, qui ne veulent pas abandonner leurs collègues ou leur boîte.

Lorsque l’on a un vrai besoin de performance, on peut se sentir investi·e d’une mission. On aura alors tendance à en faire plus que les autres. De manière générale, ces profils ont du mal à déléguer dans la mesure où ils préfèrent faire les choses à leur manière et gagner du temps. On retrouve souvent ces traits chez les personnes à haut potentiel. En effet, ce sont des profils qui comprennent plus vite que la moyenne et sont très efficaces dans l’exécution des tâches. Ce sont des performers et des leaders nés. Dès lors, ils ont tendance à se surinvestir pour tout contrôler et produire des rendus quasi parfaits.

Dans le deuxième cas, on a plutôt à faire à une personne qui s’apparente à l’employé modèle. Qui, par souci de reconnaissance ou conscience professionnelle, veut faire les choses correctement et avec implication. Les managers repèrent ces profils et se tournent plus facilement vers ces employés ; en effet, on peut compter sur eux. En parallèle, ces employés exemplaires développent une croyance qui les pousse à penser que s’ils ne sont pas là, les choses s’écroulent. Et que tout repose sur leurs épaules. Ainsi, ils ont tendance à accepter beaucoup de missions et à ne pas compter leurs heures. 

Dans les deux cas, il est important de se remettre au centre. Tout d’abord en comprenant qu’une tâche n’est pas perfectible à l’infini et qu’il  faut y mettre la juste dose d’énergie. Deuxièmement, qu’on travaille pour soi et non pour les autres.

Cette remise en perspective permet de redonner une valeur juste à son travail. De ne pas se sentir coupable de poser ses limites et ni de préserver son temps personnel.

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